Les mouvements des muscles respiratoires se produisent de façon involontaire et autonome (sans que l’on ait besoin d’y penser).

A l’âge adulte, nous inspirons et expirons environ 16 fois par minute.

Les échanges gazeux assurent l’arrivée de l’O2 dans nos poumons et le rejet du CO2 dans l’air ambiant.

L’entrée de l’air dans notre système respiratoire se fait soit par le nez soit par la bouche. Lorsqu’il est inspiré par le nez, l’air est réchauffé, humidifié et filtré avant son arrivée dans les bronchioles des poumons.

L’échange gazeux entre l’organisme et l’air extérieur se fait par les alvéoles (minuscules poches d’air situées aux extrémités des bronchioles). Il existe près de 300 millions d’alvéoles dispersés dans les poumons.

Les poumons reposent sur un muscle plat appelé le diaphragme et sont protégés par les côtes : la cage thoracique.

Lorsque le diaphragme se contracte, il provoque l’inspiration de l’air dans l’appareil respiratoire. Lorsqu’il se relâche, l’air est expiré du système respiratoire.

Un adulte respire près de 12 000 litres d’air par jour ! Au cours de sa vie, un adulte aura donc respiré l’équivalent de près de 140 ballons de montgolfière ! 

Il existe bien entendu de grandes disparités entre les individus et certaines causes peuvent favoriser des carences en oxygène :

• La pollution atmosphérique : pollution industrielle, pollution due aux chauffages, due aux gaz d’échappement des véhicules...
• Le tabagisme actif ou passif
• Les Composés Organiques Volatiles (COV) et autres polluants présents dans le charbon, le pétrole ou provenant de la combustion des carburants ou du bois, les peintures, les tissus….
• Certaines maladies : asthme, apnée du sommeil, bronchites chroniques, allergies, les rhumes ou sinusites chroniques
• La sédentarité : l’activité physique est un puissant stimulant de la respiration.
• Le stress chronique : lorsque nous sommes anxieux ou stressés, la respiration devient alors plus rapide et plus superficielle.

Dans cette optique, il est intéressant d’aérer et d’assainir son espace de vie intérieur.

L’aération de son lieu de vie 2-3 fois par jour diminue considérablement la charge toxique aérienne en suspension.

En plus de l’aération, l’assainissement de l’air peut en compléter les effets.

Pour assainir votre atmosphère rien de mieux que d’utiliser les huiles essentielles comme celles de citron, de pamplemousse qui sont de très bons antiseptiques atmosphériques, d’arbre à thé qui détruit tous les microbes, de pin sylvestre qui peuvent être diffusées à l’aide de diffuseur à nébulisation (voir la vidéo) ou à l’aide de spray assainissant (à ne pas confondre avec des désodorisants) vendus en pharmacie (antibactériens, antiviraux, anti-acariens).

Les huiles essentielles participent à la réduction des risques environnementaux.

Une mention particulière sur les bâtons d’encens, le papier d’Arménie, les bougies parfumées, ronds d’ampoules ou huiles essentielles diffusées par une bougie chauffe plat car les hautes températures dénaturent les huiles essentielles et libèrent des produits potentiellement toxiques et irritants (benzène, formaldéhyde, HAP…).

Sachez également qu’il existe des plantes dites dépolluantes qui assainissent l’air de la maison ou de votre bureau.

Les substances polluantes de l’air sont absorbées par les feuilles des plantes qui, en retour, émettent de la vapeur d’eau. Ce mécanisme est aussi appelé « transpiration ».

Les plantes dépolluantes peuvent être installées dans n’importe quelle pièce (même dans votre chambre) car elles produisent bien plus d’oxygène de jour qu’elles ne rejettent de CO2 la nuit.

Parmi ces plantes, j’en citerai juste quelques unes mais sachez que chacune a sa particularité et absorbe des composés spécifiques : le chlorophytum, le ficus, le lierre, le chrysanthème, le cactus, l’azalée et bien d’autres encore…

Reprendre une activité physique pour relancer et dynamiser la fonction respiratoire !

Privilégiez les endroits faiblement pollués, les forêts, les parcs, en pleine nature….

Lorsque nous faisons du sport, l’augmentation de la fréquence et du volume d’air inspiré permet d’entretenir tout notre arbre respiratoire.

Pendant l’exercice, l’appareil respiratoire s’adapte afin d’être capable de fournir les quantités supplémentaires d’oxygène nécessaires aux muscles.

A force d'entraînement le sport permet de mieux respirer et de gagner en endurance. 

La cohérence cardiaque :

La cohérence cardiaque est un exercice respiratoire qui permet d’entrer en cohérence avec les battements de son cœur afin de mieux contrôler sa respiration et de réguler son stress et son anxiété. 

Cette technique de relaxation est basée sur des exercices de respiration (simples et rapides : seulement 5 minutes) pour ralentir le rythme cardiaque, qui a tendance à s'emballer au moindre bouleversement émotionnel. En agissant ainsi sur le cœur, il est possible de gérer son état émotionnel et d'améliorer bien-être physique et psychique (moins de stress, meilleur sommeil, meilleure concentration, …). 

Les effets de la cohérence cardiaque : 

• Réduction du stress : apaisement, calme
• Augmentation de l’équilibre émotionnel
• Augmentation de l’énergie
• Impression de prise de distance et de lâcher prise
• Meilleure gestion du poids, diminution du ventre
• Diminution de l’hypertension artérielle sur le long terme
• Meilleure régulation du taux de sucre pour les diabétiques
• Meilleure récupération à l’effort
• Amélioration de la concentration et de la mémorisation
• Meilleure tolérance à la douleur
• Amélioration de l’asthme
• Réduction de l’inflammation

On peut également apprendre à gérer son souffle par la pratique du chant ou d’un instrument à vent.

Dans tous les cas, le choix des activités doit être guidé par la notion de plaisir. Sinon, cela ne dure pas bien longtemps.

La diffusion d’huiles essentielles respiratoires avec un diffuseur (pour vous aider à choisir le diffuseur qu'il vous faut : c'est ici). Pour en savoir plus sur le type de diffuseur à utiliser c’est par ici. Privilégiez les huiles essentielles qui favorisent la respiration comme celles :

• Eucalyptus radié qui est particulièrement indiquée pour tout ce qui a un rapport avec la respiration, 
• Ravintsara qui facilite le confort respiratoire,
• Pin qui aide à mieux assimiler l’oxygène et est un remarquable antiseptique aérien,
• Niaouli qui est un antiseptique des voies aériennes, 
• le thym à linalol qui assainit l’air ambiant et favorise la respiration.
• Menthe poivrée est elle aussi particulièrement indiquée quand le nez est bouché. Ne pas diffuser l'huile essentielle de Menthe Poivrée pure, il est préférable de la diluer entre 10 et 15 % dans d'autres huiles essentielles.
• Romarin à 1-8 cinéole a des effets bénéfiques anti-inflammatoires pulmonaires et respiratoires et elle est décongestionnante, anti-infectieuse respiratoire, expectorante et mucolytique
•   …

Ces huiles essentielles peuvent également être utilisées en inhalation classique pour décongestionner les bronches, les sinus et/ou calmer un mal de gorge ou une toux.

Pour cela, versez de l’eau bouillante dans un bol, asseyez vous confortablement devant une table. Ajoutez dans le bol 6 gouttes d’huile essentielle (en tout) parmi les huiles essentielles citées précédemment et posez une serviette sur votre tête afin de respirer les vapeurs humides.

Attention à ne pas respirer de vapeurs trop chaudes et ne sortez pas juste après une inhalation.

L’inhalation est déconseillée pour les personnes asthmatiques surtout pendant une crise.